Bel-ami, m. walter
Bel-Ami de Guy de Maupassant, ed :Hatier poche, classiques & cie
Auteur : Xavier N., éleve de 1èreS
LE PERE WALTER
C’est un « un petit gros monsieur, court et rond […] député, financier, homme d'argent et d'affaires, juif et méridional, directeur de La Vie Française, et sa femme, née Basile-Ravalau, fille du banquier de ce nom. » (I.2, p.29, l.144, à 149). Il est « patron d’une banque » dite « louche » (II.7. p.323, l.17).
Il a une fille : Suzanne Walter.
Il est le patron de La Vie Française qui est un journal corrompu traduit à la page 129, l. 309 à 311 (I.6) « La Vie Française était avant tout un journal d'argent, le patron étant un homme d'argent à qui la presse et la députation avaient servi de leviers. » ou encore p.288, l. 34 et 35 (II.5) « La Vie Française avait gagné une importance considérable à ses attaches connues avec le pouvoir. »
Il cherche à gagner de l’argent par tous les moyens, facilement et par l’escroquerie : (II, 7) :
« Quand à Walter, personne dans Paris n’ignorait qu’il avait fait coup double et encaissé de trente à quarante millions sur l’emprunt, et de huit à dix millions sur des mines de cuivre et de fer, ainsi que sur d’immenses terrains achetés pour rien avant la conquête et revendus le lendemain de l’occupation française à des compagnies de colonisation. »
Il est de plus en plus puissant au cours du roman :
« Il était devenu, en quelques jours, un des maîtres du monde, un de ces financiers omnipotents, plus forts que des rois ».
C’est un « conquérant qui veut prendre Paris. » avec l’achat d’ « un des plus beaux hôtels de la rue du Faubourg-Saint-Honoré » et du « grand tableau du peintre hongrois Karl Marcowitch, exposé chez l’expert Jacques Lenoble, et représentant le Christ marchant sur les flots. » que « Toute la ville allait voir en ce moment ».
Il n’y connait rien à la peinture, il en joue les protecteurs tout en spéculant sur les