Bel-ami une peinture de la vie mondaine parisienne
Tout au long du roman le lecteur est plongé dans l’atmosphère si particulière qu’est celle de la vie mondaine parisienne au XIXème siècle.
En effet, Georges dans son désir toujours grandissant de devenir riche et puissant est amené à cottoyer ce milieu. Les mondanités parisiennes forment un cercle très fermé où chaque individu se connaît car il a été introduit dans ce milieu par ses richesses, sa puissance politique, ou car il s’est illustré dans l’écriture d’une œuvre littéraire reconnue par tous. Ainsi ce cercle est réservé à des personnes illustres qui se considèrent comme étant « au-dessus du commun des mortels ».
C’est grâce à ces rencontres que des gens peuvent tisser des liens avec d’autres et peut être obtenir un « coup de pouce » qui pourrait les propulser dans une grande carrière. C’est d’ailleurs ce que Georges fait dans toute l’œuvre, sauf qu’il se serre des femmes afin de parvenir à ses propres fins. Les femmes savantes ont également accès à ce cercle privé mais également les femmes issues de classes nobles ou bourgeoise, elles sont traitées au même égard que les hommes.
On peut remarquer que les comérages laissant place au complots ou autre conversation médisante ont lieu lors de ces rencontres entre gens de bonnes compagnies, ainsi Georges s’en aperçoit lorsqu’il surprend Madeleine Forestier comploter contre les académiciens dans ces salons mondains avec d’autres bourgeois ou nobles. Ainsi, il n’y a pas meilleur endroit si l’on veut renverser un gouvernement, comme Laroche-Matthieu n’hésitera pas à le faire, ou ce forger un nom dans le domaine de la politique. Les gens appartenant à ce cercle privé se réunissent lors de dîners mondains, donnés pour n’importe quel prétexte, fusse-t-il pour étaler son argent et ses richesses, comme Mr Walter ne manquera pas de le faire avec son tableau d’une valeur inestimable ; ils se réunissent également lors d’autres activités comme lorsque Jacques Rival