I. Relation Saint Potin/Duroy

La distribution de la parole n’est pas équilibrée. En effet SP parle beaucoup plus que GD. On pourrait comparer cet extrait à une représentation théâtrale, SP est le comédien, GD le spectateur et la place où ils se trouvent est la scène.
SP en profite car c’est lui l’expérimenté dans l’histoire, cela fait penser à la scène d’exposition dans Dom Juan. Il en profite et se sent supérieur donc se permet de dire ce qu’il veut.
« Et Saint-Potin se mit à parler », caractère épique de la parole. Maupassant veut faire comprendre que SP va parler longtemps, discours ininterrompu. Commence ensuite une longue tirade sur le patron Walter puis sur les employés. On remarque que les notations concernant GD sont rares, on peut voir que ce dernier à une certaine « intelligence sociale ». Ici il décide de se taire devant ce personnage complètement abrutis.
SP est un personnage totalement caricatural. Il dénigre toutes les personnes qu’il évoque. Il parle d’eux dans l’ordre de leur hiérarchie et commence par le haut : M. Walter, Mme. Walter, Norbert de Varenne, M. Forestier, Mme. Forestier. Chaque personnage est affublé d’un adjectif négatif. Il qualifie Walter de « vrai juif ! », Norbert « antique bedole », Rival « Don Quichotte », Mme Walter est « une grande dinde », De Varenne est « un vieux raté », Forestier n’a pour SP aucun mérite en se qui concerne ca carrière « il a juste de la chance d’avoir épousé sa femme », cette dernière est « une roué, une fine mouche ». Tous ces personnages sont dévalorisés.
Malgré les absurdités que SP sort, il est assuré de dire des vérités et d’avoir raison. Quand il parle il emploie donc le présent de vérité général. Il ne pense que par cliché et préjugé. Il ne connait personne mais porte des jugements sur eux. On peut dire que SP a un caractère paternaliste.
Très vite on comprend que ce personnage est un minable et que GD est plus malin que lui.
GD quant à lui ne parle presque pas car il ne connait pas