Bel ami de maupassant chapitre viii deuxième partie commentaire composé
Chapitre VIII Deuxième partie
De « Tiens, vous ici.. » à « …ces pétrins-là. »
Maupassant fait de Duroy un personnage très antipathique dans ce passage. Premièrement, il est très fier de soi, de ses projets qu’il a accomplis, et utilise un lexique mélioratif pour se décrire. A début, Duroy était sûr de son article en déclarant à M. Walter qu’il avait un article très important : « Le jeune homme, qui était sûr de son effet ». Puis, tout le long du passage, Duroy emploie le pronom « Je » : « Je vais, Je viens, Je suis.. » montrant son orgueil. Il utilise aussi des verbes qui montrent son sentiment de supériorité « Je suis fort connu » « Je ne pardonne jamais » « je suis maître de la situation » « Je me présenterait aux élections ». Il s’est mit à califourchon sur une chaise répétant en songeant « J’irai loin ».
Il emploie aussi un lexique péjoratif pour décrire « les autres » qui sont sa femme et le ministre des affaires étrangères. Il va le « jeter bas », il le traite de « foutu », de « fripon », de « misérable », de « malfaiteur public », « c’est un homme à la mer. On ne peut pas le repêcher. » . Il traite sa femme de « charogne », de « gredine », de « teigne ». Il a honte de sa femme en disant qu’elle était « suspecte à tout le monde » et qu’il va « (la renvoyer) à feu Forestier.»
Georges Duroy change brusquement dans ce passage, ce qui choque
M. Walter et le lecteur. On remarque la stupéfaction de M. Walter par la description de Maupassant : « l’autre crut qu’il plaisantait », « le vieux stupéfait crut que son chroniqueur est gris », « le directeur hésitait encore à comprendre »..etc. Les adjectifs employés pour le décrire : « stupéfait, interdit, des yeux effarés.. ». Les discours de M. Walter aussi le montrent : « Bigre. C’est un gaillard bon à ménager. », « Oui, il ira loin le gredin. ». Le changement brusque de ton de Duroy est le détail principal qui fait étonner le lecteur ; le langage vulgaire et péjoratif que Duroy