"Bel ami" comparaison du début et de la fin du roman
Maupassant
Comparaison du début et de la fin du roman
Au debut,le personnage
Duroy a l’allure fière d’un militaire: "comme il portait beau, par nature et par pose d'ancien sous-officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d'un geste militaire et familier" et également tout le cinquième paragraphe : "Il marchait ainsi qu'au temps où il portait l'uniforme des hussards, la poitrine bombée, les jambes un peu entrouvertes, comme s'il venait de descendre de cheval ; et il avançait brutalement dans la rue pleine de monde, heurtant les épaules, poussant les gens pour ne point se déranger de sa route. Il inclinait légèrement sur l'oreille son chapeau haute forme assez défraîchi, et battait le pavé de son talon. Il avait l'air de toujours défier quelqu'un, les passants, les maisons, la ville entière, par chic de beau soldat tombé dans le civil". D'autre part, la vivacité de Georges Duroy, qualifiée comme "des coups d'épervier", "frisa sa moustache d'un geste militaire et familier" nous montre que Georges Duroy est très viril.
Ce personnage est séduisant et attirant "grand, bien fait, blond,..., avec une moustache retroussée,..., des yeux bleus, clairs (...) des cheveux frisés(...) séparés par une raie au milieu du crâne" et "son regard de joli garçon". Maupassant peint en outre un portrait de Duroy en mouvement : "sortit", "cambra", "marchait", "avançait".
Ces points seront donc une arme de séduction que l'on retrouvera tout le long du roman.
Duroy est pauvre, mais fier. A la fierté de son allure militaire correspond une certaine forme de brutalité, de provocation : "brutalement", "heurtant", "poussant", "pour ne point se déranger", "défier". Les termes sont abondants : "Il avait l'air de toujours défier quelqu'un, les passants, les maisons, la ville entière". Son esprit calculateur est décrit dès le 4ème paragraphe, alors qu'il estime la quantité d'argent moyenne possédée par un groupe de gens assis à une terrasse. Cette quasi