Bataille de l'atlantique
Ci-dessus et ci-dessous convois.
L'objectif, pour les Allemands comme pour les Alliés, était de contrôler l'Atlantique, étant donné que la guerre touchait à la fois l'Europe et l'Amérique. L'Amirauté Britannique, et l'amiral King, qui commandait l'US Navy, s'opposaient aux amiraux Raeder(commandant en chef de la Kriegsmarine) et Donitz(chef de l'U-Bootwaffe). Les Alliés avaient engagés la Royal Navy, les marines de guerre du Commonwealth, l'US Navy et leurs forces aéronavales.
Les Allemands disposaient de la Kriegsmarine, et particulièrement de l'U-Bootwaffe, ainsi que des bombardiers de la Lutwaffe. En 1939, la Kriegsmarine ne disposait que de 250 000 tonnes, tandis que la Marine Française disposait de 600 000 tonnes et la Royal Navy de 1 350 000 tonnes. Le commandant en chef de la Kriegsmarine, l'amiral Raeder avait décidé de ne s'attaquer qu'aux navires marchands Alliés. Les Allemands ainsi que les Amirautés Britanniques et Françaises pensaient que la guerre maritime à venir serait menée par les grands navires de surface.
La bataille de l'Atlantique commença le 3 septembre 1939 avec le torpillage de l'Athenia par l'U-30. L'arme sous-marine allait désormais devenir l'une des composantes majeurs de la guerre. Entre septembre et décembre, les Alliés perdirent 755 000 tonnes de navires marchands : 60 000t furent coulées par les bâtiments de ligne Allemands(les Raiders), 255 000 par les mines magnétiques qui étaient larguées par la Lutwaffe, et 460 000 par les sous-marins. Le Royal Oak fut torpillé par des sous-marins dans la baie de Scapa Flow, et le porte-avions Courageous, fut coulé au large de l'Islande par des U-Boote. Les Allemands décidèrent donc de ne construire que des sous-marins, qu'ils pensaient produire au rythme de 20 à 30 par mois.
Les Britanniques disposaient de l'ASDIC, qui était un radar sous-marin, et utilisèrent le système des convois pour protéger leurs navires. Ils entamèrent la construction de 100 destroyers et