Banques islamiques , cocepts evolution et principales limites
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Newsletter N°4 – Novembre/Décembre 2010
La newsletter n°4 de sukuk.fr sera consacrée à au marché français de la finance islamique. Voici un état des lieux. Par Marianne IIZUKA L’intérêt de la France pour la finance islamique n’est pas nouveau. Ce sont les banques françaises via leurs filiales dans le Golfe qui ont ouvert la voie. Depuis parfois plus de 20 ans, comme par exemple BNP Najmah filiale de BNP Paribas, elles réalisent principalement des opérations de financement. Un long processus Cependant, il a fallu attendre 2007 pour que le premier texte règlementaire voie le jour en France. L’AMF, le régulateur français, a émis à cette époque un texte fondateur1 autorisant l’utilisation de critères extra financiers dans les contraintes de gestion d’un OPCVM ainsi que le versement de 10% des bénéfices à des tiers. Depuis lors, 14 fonds « islamiques » et ETF ont été listés sur la place de paris. En 20082, l’AMF publie une recommandation autorisant l’admission aux négociations d’obligations islamiques (sukuk) sur un marché règlementé français.
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En 2009, Euronext met en place un compartiment de marché destiné à accueillir les émissions de sukuk, sans succès à ce jour. En parallèle, le gouvernement français a affiché depuis 2008 sa volonté de développer la finance islamique en France par l’intermédiaire de son porte parole la ministre de l’économie Christine Lagarde. Son ambition est de faire de Paris la première place dans ce domaine devant l’Angleterre. « La France a pris le sujet à bras le corps depuis trois ans, en affichant une volonté politique ferme de soutenir le développement de la finance islamique sur la place de Paris» confirme Thierry Dissaux, coordinateur de l’initiative française pour la finance islamique pour Paris Europlace. « L’objectif est de rendre la place de Paris attractive pour l’investissement de