Balzac et le père goriot
Dans cette typique description balzacienne on se rend compte qu’il est impossible de déterminer un foyer précis de perception, d'autant plus que le narrateur anticipe sur la vision que nous pourrions avoir de l'espace ("vous trouveriez, vous y verriez") et témoigne d'une connaissance complète du lieu. C’est pour cela qu’on parle dans ce cas de focalisation zéro, parce que l’auteur est omniscient et décrit les événements entièrement, sans mettre en relief le point de vue d’un personnage spécifique. Pour comprendre la capacité de Balzac de rendre subjective la réalité, on va tout abord examiner l’intervention indirecte du narrateur dans le texte.
Il intervient au niveau du langage, du style et de l’effet sonore. En ce qui concerne le langage Balzac utilise adjectif qui se réfèrent au sens de l’odorat, de la vue et du toucher pour rendre la description plus réaliste. Ces adjectif ne sont pas évidemment objectif, mais il sont exagérés pour créer implicitement dans le lecteur, un sens d’immédiat répudiation de la salle. On peut donc dire qu’on est utilisé le registre satirique.
On voit par exemple l’attention a l’odeur de la salle à partir de la première ligne : il y a des connotations négatives comme « odeur sans nom dans la langue » et puis encore à la ligne trois « humide au nez », ligne quatre « pue le service », ligne six « nauséabondes » ; mais il y aussi des connotations positives pour créer un fort contraste comme « parfumé » à la ligne dix. Les adjectifs qui se réfèrent à la vue et au toucher sont eux-mêmes le témoignage de l’intervention de l’auteur dans le texte. Quel auteur détaché et impartial aurait écrit « la crasse » (ligne douze) ou «