Bale 3
Introduction
Les premiers accords de Bâle, signés en 1988 par 13 pays de l'OCDE avaient pour but d'imposer aux banques des normes minimales de fonds propres, lesquelles sont fondées principalement sur le risque de crédit, un des principaux risques auxquels les banques sont exposées. Cet accord s'appuyait sur le ratio de Cooke.
Cependant, ce système présentait plusieurs limites. La principale étant que le ratio de Cooke ne prenait en compte que la valeur du crédit accordé par la banque.
Il ne prenait pas en compte les caractéristiques de la personne qui empruntait cet argent; d'où la naissance de Bâle 2. Les accords de Bâle 2 s'appuyaient sur trois piliers étant : * l'exigence de fonds propres (ratio de solvabilité McDonough), * la procédure de surveillance de la gestion des fonds propres, * la discipline du marché (transparence dans la communication des établissements).
Mais suite à la crise qui ayant touchée les banques en 2008, l'ensemble du système bancaire à dû être revisité, c'est pourquoi la publication de réglementations sous le nom de Bâle 3 ont vu le jour. Pour comprendre l'évolution de ces systèmes, nous verrons tout d'abord ce qu’est le comité de Bâle. Par la suite, nous verrons quelles étaient les causes et finalités du système Bâle 2. Dans une troisième partie, nous développerons les constats du comité de Bâle et enfin, nous verrons comment nous somme passé de Bâle 2 à Bâle 3.
Sommaire
I. Le comité de Bâle
II. Bâle II 1) Les objectifs de Bâle II, 2) Les trois piliers de Bâle II.
III. Constats du comité de Bâle
IV. De Bâle II à Bâle III 1) Les objectifs de Bâle III, 2) L’amélioration de la qualité et de la quantité des fonds propres, 3) L’instauration d’un ratio de levier, 4) L’instauration de normes minimales de liquidité, 5) Le renforcement du besoin en fonds propres pour certaines activités.
I. Le comité de Bâle
Le comité de Bâle est un forum