bac 2014
3) Dans la morale
-> Les morales des textes opposent deux classes sociales : les « grands » représentés par le chêne (jeu de mot sur le mot « grand » car le chêne est aussi grand physiquement ; les « grands » sont donc caractérisés par l’orgueil, tout comme le chêne) et les « petits » sous la forme du roseau (là aussi je de mot).
-> La leçon sociale est donné par l’exemple du chêne, c’est le roseau qui donne une leçon de morale.
II] Présence de Différences
1) Dans le récit
-> Anouilh se place dans la ligné directe de La Fontaine dès le début : « N’êtes-vous pas lassé d’écouter cette fable ? » l.2 ; « tout comme la première fois » l.18. Il va même jusqu'à la dévaloriser : « La morale en est détestable ; » l.3.
-> Les personnages possèdent des nuances dans leur caractère : alors que le caractère orgueilleux du chêne était perçu chez La Fontaine comme une critique, l’adjectif va plutôt dans le sens mélioratif chez Anouilh et le chêne devient noble : « [le chêne] Eut un sourire triste et beau ; Et, avant de mourir, regardant le roseau, Lui dit : « Je suis encore un chêne » » l.29-31. Au contraire le roseau qui était un « petit » sage et respectueux devient petit sur le plan moral, antipathique : « On sentait dans sa voix sa haine Satisfaite. Son morne regard allumé. » l.25-26
-> Alors que le texte de La Fontaine finissait sur le silence des deux personnages (en même temps le chêne étant mort le roseau va pas parler tout seul… faites pas attention à cette parenthèse !), le texte 2 se termine sur les ultimes paroles du chêne précédé d’un je te l’avais dit! du roseau qui traite le chêne d’égal à égal, ce qui participe à le rendre antipathique : « Qu’en dites-vous donc mon compère ? » l.22
2) Dans la morale
-> Ainsi il existe une