Avortement
De nos jours, en Suisse, l’avortement est perçu majoritairement comme acceptable. Légalisé depuis 2002, ce sujet a provoqué de nombreux désaccords et débats. En effet, lancé en 1970, cette discussion a duré plus de trente ans. C’est un problème de bio-éthique et non scientifique car on se questionne sur la valeur donnée à la vie.
Un des questionnements principal, qui n’a toujours pas trouvé de réponse, est « à partir de quand pouvons-nous être considéré comme une personne ? ». C’est une des raisons qui a fait que les avis, à propos de l’avortement, divergeaient et divergent encore.
La question des droits de la femme dans la société contre le droit à la vie étaient les idées qui s’opposaient dans ce débat.
Dans ce travail, nous allons nous positionner face à cette question en exposant les deux avis.
Pour les opposants à l’avortement, leur argument principal est le droit à la vie. Selon eux, pratiquer l’avortement est commettre un meurtre. En effet, ils pensent que dès la conception, le foetus est considéré comme un être humain à part entière, qui ne mérite pas qu'on abrège sa vie. De ce fait, il n’a pas le choix et ne possède aucune défense. Le fœtus est donc en position d’infériorité et possède moins de droits que la mère.
De plus, la mère est la seule responsable de sa grossesse. C’est à la mère d’assumer les conséquences de ses actes et non au fœtus qui n’y est pour rien. Cependant, l’avortement est toléré si la grossesse met en danger la vie de la mère.
Une question religieuse est également touchée dans ce débat. En effet, la religion punit et rejette l’avortement. Cela touche à un des dix commandements : « Tu ne tueras point ». De plus, selon la religion, le rôle de la femme est de donner la vie et en avortant on entrave sa fécondité. Pour toutes les religions, l’avortement est perçu comme un assassinat.
Au contraire, les partisans de l’avortement pensent que le fœtus ne peut pas être considéré comme une personne, et c’est