Aventure ambigue
Après la mort du maître, le fou n’a personne en qui il peut encore faire confiance. Il est désespéré : « Maître, emmène-moi, ne me laisse pas ici. » (p. 180) Le fou ne veut pas avouer que le maître n’est plus là. Il n’assiste pas à l’enterrement et il ne rend plus visite à la demeure du maître, comme d’habitude.
Quand Samba Diallo revient, le fou le considère comme le nouveau maître. Samba demande au fou comment il a trouvé le pays des Blancs. Le fou critique le matérialisme des Blancs.: « Ils ont été mangés par les objets… C’est vrai ! » (p. 182-183) Samba avoue que c’est vrai, car lui, il l’a vu de ses propres yeux aussi.
Chapitre IX
Au tout début de ce chapitre, il est clair qu’il y ait un grand contraste entre le pays calme des Diallobé et le monde tumultueux de Paris. Samba Diallo s’aperçoit de cette tranquillité : « On n’entendait que la grande voix du fleuve, répercutée par ses berges vertigineuses. Samba Diallo tourna son regard vers cette voix et vit, au loin, la falaise d’argile. » (p. 184)
Le fou mène Samba Diallo à la tombe du maître. Il remarque que Samba ne prie pas. Samba lui dit furieusement qu’on n’oblige pas les gens à prier. Samba n’est plus sûr de sa religion. Il se fie au maître et lui raconte de son manque de croyance en Dieu : « Je ne crois pas… je ne crois plus grand-chose de ce que tu m’avais appris. Je ne sais pas ce que je crois. » (p. 185-186)
Quand Samba veut quitter la cimetière, il n’a toujours pas prié. Le fou lui mendie de prier, mais Samba refuse à haute voix. « C’est alors que le fou brandit son arme, et soudain, tout devint obscur autour de Samba Diallo. » (p. 187)
Samba luttait. Il ne savait plus ce qui était la Vérité. Il est revenu au pays des Diallobé parce que son père le lui avait demandé. Il espérait y retrouver la Vérité, mais il ne la trouvait pas. En revanche, ses doutes s’accumulaient de plus en plus. Il refusait de prier parce qu’il ne croyait plus en ce qu’il croyait jadis.