Jean-Paul Sartre (1905-1980), homme de littérature, de philosophie et de théâtre, est considéré le plus grande figure des lettres françaises du 20e siècle. Il est l’un des principaux initiateurs d’une pensée philosophique, l’existentialisme. Il en a développé les fondements dans L’Être et le Néant. En 1964, son dernier ouvrage littéraire, Les Mots, reçoit le Prix Nobel, mais Sartre le refuse. Huis clos est sa pièce la plus importante, par laquelle Sartre exprime sa philosophie que l’existence est le lieu essentiel de nos choix et de notre liberté, car nos actes engagent une responsabilité à laquelle on ne peut échapper. Alors, dans la pièce, est-ce que l’attitude des trois personnages sur leurs responsabilités des actes est pareille ? En fait, on trouve qu’Inès assume sa responsabilité, mais Garcin et Estelle ne l’assume pas. (132 mots) En premier lieu, Inès assume sa responsabilité. Inès découvre la première la machinerie de l’enfer et l’use, mais elle ne cherche pas d’excuses, ni se réfugie dans le mensonge héroïque. D’abord, Inès ne cherche pas à cacher la vraie raison pour laquelle elle est présente en enfer. Elle est une homosexuelle et elle dit : « Eh bien, j’étais ce qu’ils appellent, là-bas, une femme damnée. Déjà damnée, n’est-ce pas. Alors, il n’y a pas eu de grosse surprise.» (P. 55) Au moment où Inès a vécu, l’homosexualité est accusée par des lois, par la religion et par le moral. Si elle arrêtait de raconter son histoire, tout le monde n’en douterait pas, puisque l’homosexualité est déjà une raison suffisante pour sa présence en enfer. Mais Inès ne cherche pas à l’embellir. Ensuite, Inès relève la vérité aux autres. Elle est très consciente de comment elle a affecté eux qui l’entouraient : « Inès. Non, il y a aussi cette affaire avec Florence. Mais c’est une histoire de morts. Trois morts. Lui d’abord, ensuite elle et moi. […]» (P. 55) Elle leur raconte précisément toutes les histoires. Elle prend toutes les responsabilités du suicide de mari de