La fraude serait donc bien la maladie économique du XXIe siècle, capable de perturber la confiance sur laquelle doit reposer l’économie. Organisées conjointement par le Management business international (MBI) et l’Association des auditeurs consultants internes algériens (Aacia), les Deuxièmes journées de l’audit se sont déroulées hier à l’amphithéâtre de l’Institut de formation professionnelle de Sétif.
Cette rencontre, placée sous le thème «L’audit interne : outil de prévention et de détection des fraudes», a permis aux dirigeants d’entreprises, administrateurs, auditeurs internes, riskmanagers, directeurs administratifs et financiers, ainsi qu’aux magistrats et services de sécurité (police, gendarmerie et douanes) de consolider et d’actualiser leurs connaissances en vue de prévenir et de combattre les cas de fraudes en entreprise. En effet, le nouveau contexte économique national et international, pourtant soutenu par d’importants efforts de réglementation depuis plus de 10 ans, enregistre de plus en plus de nouveaux scandales financiers. Ainsi, la plupart des études s’accordent à constater que beaucoup d’organisations sont victimes de la fraude, et que c’est bien l’ensemble de l’économie qui est contaminée : les petites entreprises, les grands groupes, les associations et même les administrations. La fraude coûterait en moyenne à une organisation plus de 10 % de ses revenus. En vue de bien appréhender le lien entre l’audit interne et les fraudes, l’assistance, composée de personnes initiées, a eu l’occasion de tirer profit des quatre conférences présentées. «L’audit interne : définition, cadre de référence et liens normatifs avec les fraudes», tel a été le thème de la communication présentée par le président de l’Aacia, Mohamed Meziane, qui s’est attelé à identifier, dans la première partie de son intervention, la fonction audit interne, notamment à travers la définition normative de son positionnement organisationnel indépendant, ainsi qu’à cerner, présenter