Audit des systemes d'information
La qualité du SI conditionne la performance opérationnelle de l'entreprise. En effet, l'informatique automatise ses processus de production : enchaînement des activités, habilitations, tables d'adressage, indicateurs de qualité sont fournis par les workflows.
Le travail de l'être humain est ainsi assisté par l'automate, qui soulage l'effort mental de production (alors que la machine, dans la phase historique antérieure du travail mécanisé, soulageait l'effort physique de production). L'automate assiste non seulement les étapes formalisées du travail, qu'équipe l'informatique conceptuelle travaillant sur des données structurées, mais aussi des étapes non formalisées qu'équipe l'informatique de communication (messagerie, documentation électronique etc.)
Une des questions les plus délicates qui se posent à l'entreprise est celle de la frontière de l'automatisation : que doit-on automatiser ? quelle est la part du travail qu'il faut laisser à l'être humain ? la réponse à cette question suppose une claire compréhension de ce que sait faire l'automate, et de ce que sait faire l'être humain : à l'automate, le calcul rapide, la mémoire parfaite, les outils de classement et de recherche ; l'être humain sait, mieux que l'automate, comprendre, expliquer, synthétiser, décider.
Défis pour les SI d’aujourd’hui
Les systèmes d'information rencontrent aujourd'hui, dans toutes les entreprises, des défis élevés :
Défis fonctionnels : l'utilisation conjointe de divers canaux pour la relation avec les clients ou les fournisseurs ("présentiel", courrier, téléphone, Internet) impose une cohérence et oblige à concevoir la mise en oeuvre multimédia d'un même système d'information. Par ailleurs, l'interopérabilité avec les SI des partenaires suppose une bonne maîtrise des référentiels, car on ne peut pas faire interopérer deux SI qui ne parlent pas le même langage, ou qui ne disposent pas au moins d'une table de passage entre leurs langages.
Définition