Marcel Dubé, est un dramaturge québécois du XXe siècle, soit la tendance de l’affirmation. Cette période fait appel à la Révolution tranquille, période de profondes mutations dans les secteurs de la vie économique, religieuse, politique, sociale ou artistique. Dubé y a publié plusieurs œuvres marquantes, dont la pièce théâtrale Au retour des oies blanches, en 1969. Dans cette pièce de Marcel Dubé, on peut affirmer sans contredit que la mère et la fille sont tristes pour des causes similaires. Les relations difficiles que ces filles ont avec Achille, l’époux d’Elizabeth, ainsi que le père de Geneviève, ne sont pas très harmonieuses. Il y a aussi le mystérieux Thomas qui vient chambouler la vie de ces deux femmes désespérées, ce qui fait en sorte que la mère et la fille sont attristées pour les mêmes raisons.

Dans la pièce étudiée, Élizabeth ainsi que sa fille Geneviève, vivent des relations difficiles en ce qui concerne Achille, ce qui les rendent malheureuses. En effet, Elizabeth épouse de ce dernier, voit un peu sa vie comme un désastre. Elle est triste et n’aime pas l’homme avec lequel elle vit depuis plus de vingt ans. C’est alors qu’un beau jour Elizabeth décide de dévoiler ses vrais sentiments : «Tu es si peu de choses pour moi» (p.112) ; «Je ne tiens plus à rester seule avec toi. Ni cette nuit, ni jamais !» (p.115) ; «il me semble que tu n’as pas tout fait pour être heureuse […] Pourquoi as-tu perdu ta vie avec lui ?» (p.28). Elizabeth a été forcé par son père James d’épouser Achille, mais ceci n’étant pas son désir personnel, elle doit quand même obéir à ses ordres. Cette femme sombre dans l’alcool pour combler sa tristesse. Pendant tout ce temps elle ne fait semblant de rien envers son mari. Geneviève la fille d’Elizabeth et d’Achille n’est pas plus heureuse, car la relation qu’elle vit avec son père est un peu froide, c’est pourquoi est elle malheureuse à l’égard de celui-ci. Les mots blessants qu’elle peut lui dire n’améliorent point la