assurance emploi
Au début de l'année 2013, le premier ministre Stephen Harper a fait la proposition d’une loi qui a suscité de nombreuses réactions, il s’agit du projet de loi c-38. Cette loi apporterait des changements au régime d'assurance-emploi et forcerait les canadiens qui perdent leur emploi à accepter tout offre de travail disponible dans leur région. Cependant, un problème important se pose face à cette réforme, en effet, cette exigence imposé par le gouvernement conservateur ferait en sorte que les travailleurs qui perdent leur emploi devraient accepter des emplois qui ne correspondent pas nécessairement à leur niveau de compétences et qui pourraient même s'avérer être moins payants que leur emploi précédant. S’ils refusent, ces derniers se verront exclut de leur droit au chômage. Ce changement affecterait non seulement les employés qui se retrouvent sans emploi mais plus particulièrement les travailleurs saisonniers, tels que les travailleurs des pêcheries, de l'agriculture ou encore des employés du service de garde en milieu scolaire qui se retrouvent fréquemment au chômage.
Cette modification apportée au régime de l’assurance chômage serait de nature sociologique, car d’une part elle affecte directement l’institution du travail et ceci a donc, inévitablement un impact important, puisque le travail rempli une fonction majeure dans la société. Cette institution sociale permet notamment de maintenir le bon fonctionnement de celle-ci par le fait qu’elle assure la subsistance des individus grâce au salaire qu’ils reçoivent. Cette nouvelle loi émise par M. Harper engendre, en conséquence, un certain bouleversement dans l’organisation des classes sociales, parce que les individus occupant un emploi précaire sont beaucoup plus à risque de subir un tourment dans leur vie, en ce qui a trait à leur emploi sur le long terme, que les travailleurs autonomes ou ceux ayant un emploi garanti. Par exemple, un employé qui travaille dans