Asiles
Erving GOFFMAN (1922-1982)
Professeur de sociologie à l’université de Berkeley, sociologue canadien, Erving Goffman a attaché son nom à l’analyse interactionniste des microphénomènes sociaux. Ses descriptions, à partir des acquis de l’École de Chicago et de l’ethnométhodologie, de la multiplicité des interactions qui régissent les relations entre les individus et réglementent sinon ordonnent la vie sociale, composent un important chapitre de l’histoire des sciences sociales. L’étude des rites d’interactions, l’examen systématique et précis des "comportements mineurs" ont été les principaux axes de sa recherche. En observant, à la manière d’un ethnologue, le comportement des individus en société, Goffman a dévoilé les nombreux rapports qu’entretiennent les minimes gestes, gesticulations, mimiques, appropriations symboliques éphémères de l’espace, au sein des réseaux d’interconnaissances de reconnaissance et de méconnaissances feintes qui forment la trame de la vie quotidienne. Ses principales œuvres traduites en français sont :
-Asiles : études sur la condition sociale des malades mentaux et autres reclus; trad de Liliane et Claude Lainé ; présentation, index et notes de Robert Castel, Paris, Ed de Minuit, Coll. Le Sens Commun), 1979, 447 p.
-Façons de parler; trad. de l’anglais par Alain Kihm- Paris : Ed de Minuit, Coll. Le Sens Commun), 1987, 277 p.
-Les rites d’interaction, trad. de l’anglais par Alain Kihm, Paris, Ed de Minuit, Coll. Le Sens Commun, 1974, 230 p.
-Stigmate, trad. de l’anglais par Alain Kihm, Paris, Les Ed. de Minuit, Coll. Le Sens Commun), 1975, 175 p.
Méthodologie de l’auteur dans Asiles
Avant de devenir professeur de sociologie à l’université de Berkeley, Erving