Arret 4 juillet 2002
L’offrant se pourvoit alors en cassation, au moyen que le contrat aléatoire conclu ne serait pas équilibré. En l’espèce, l’obligation de soins ne serait pas caractérisée d’aléa puisque le bénéficiaire de ces soins décède avant la signature de l’acte authentique. De ce fait le contrat n’est pas équilibré, l’acquéreuse profitant des avantages. Dès lors, une obligation de soins d’une durée indéterminée constitue-t-elle un aléa de contrat aléatoire permettant l’équilibre de contrat ? La cour de cassation reprend les arguments de la Cour d’appel principe sur le fondement que l’aléa existe lorsque les parties signataires ont connaissance des avantages du contrat lors de la formation du contrat. En l’espèce, l’aléa était librement accepté par toutes les parties et pouvait profiter à chacune des parties. Le contrat aléatoire formé est donc équilibré, la Cour de Cassation rejette le pourvoi de la vendeuse. Cet arrêt affirme que l’aléa est nécessaire à l’équilibre d’un contrat aléatoire. Il est connu à la formation du contrat et crée des avantages pour chaque parties