Arielle
Le caractère d’Arielle est symbolisé par une allégorie de la pomme qui représente son esprit ouvert et généreux. On pourrait aussi lier cette allusion à la pomme par son appétit de vivre, d’où l’expression « croquer la vie » qui a tendance à être représentée par ce fruit. Les phrases courtes, plusieurs fois sans verbes ni sujet, donnent un effet de rapidité. On en déduit que l’utilisation de ce procédé reflète l’efficacité de la jeune fille qui peut faire plusieurs actions à la fois en les enchaînant une après l’autre. Ses activités simultanées sont partagées par le sérieux, comme travailler ; et la détente, comme chantonner. Elle recoud aussi son ourlet de sa jupe déjà enfilé. Tout cela nous montre qu’elle est une fille simple, capable de s’adapter à la vie et, encore une fois, efficace. Elle ne perd jamais son temps, et est même capable de lire lors d’un arrêt quand elle conduit. L’auteur veut nous présenter un personnage hyperactif traduit par le style d’écriture et des actions entreprises par l’héroïne. Elle aime regarder par la fenêtre, donc elle est avide de curiosité par le monde qui l’entoure. Mais en plus, elle est aussi intéressée par des humbles travailleurs, ce qui montre son ouverture à tous type de personnes et sa générosité. Arielle n’est pas non plus une femme qui reste attachée à un seul homme, mais va de fleur en fleur. C’est un esprit libre, qui souligne son envie de goûter à la vie et d’en vouloir toujours plus. C’est un être de fuite qui ne cherche pas non plus à se prendre la tête. Elle savoure donc la vie à plein poumon. Elle s’ouvre au monde par la radio, la télévision, sa curiosité des gens de la rue –humbles ou pas-, par la lecture et par ses diverses relations amoureuses. Elle cherche à s’entourer le plus possibles de gens et à goûter de leur personnalité. Tous cela comme toujours traduisant son appétit de connaître et de vivre. A la fin, on retrouve une opposition entre le café qui