Appropriation de "J'aime New York" - Jean Paul sartre
Tout le monde se presse dans chaque rue de Washington D.C. Cette ville vie à cent à l'heure comme si la vie n'était qu'éphémère et fugitive. Tout le monde s'imagine un superbe capitale de rêve avec des monuments plus beaux, plus importants, plus imposants les uns que les autres comme la maison blanche, le pentagone etc … sans aucun soucis. Mais tout ceci n'est qu'en fait un songe. Plein de voitures s'entassent encore et encore en de longs embouteillages interminables pareils aux chenilles processionnaires qui sortent au printemps . Tout le monde essaie d'avancer toujours plus vite. C'est une véritable course!Les piétons doublent les voitures sans mal, certains marchent, d'autres courent. Les cyclistes se frayent un passage entre les voitures. Toute cette population semble insouciante au paysage. On se perd facilement, dans cette ville fabriquée en une sorte de damier. Chacun se presse dans des directions opposées, les gens se croisent, se rencontrent, fusent dans tous les sens, mais jamais ne se parlent. Ils sont seuls, tous mélangés dans la foule. Je n'aime pas trop non plus m'adresser au gens pour leur demander quelque chose car je ne sais jamais quelle langues parler avec qui, car ici j'ai l'impression que quasiment personne ne parle la même langue. Pour moi, Washington D.C est une ville d'étrangers. En se déplaçant dans l'ouest de la ville sur les rives du fleuve Potomac les désagréments s'amplifient. Le bruit s'intensifie des hélicoptères font continuellement des vas et viens reliant le pentagone, la maison blanche et la base militaire. Ils produisent ainsi d'amples bourdonnement, même de nuit. C'est une véritable cacophonie.
Petit à petit, on s'y fait. On prend ses repères. On apprend à vivre tel de vrais américains. Moi aussi je me fais à leur vie à grande vitesse. Maintenant, comme eux, je fais la course contre la montre.