APP en chirurgie esthétique
J'ai intégré une clinique de chirurgie esthétique lors de mon premier stage en Soins de Courte Durée. Cet institut est une clinique privée et est spécialisée dans l'esthétique. La structure est composée de deux blocs opératoires, d'une Salle de Surveillance Post-Interventionnelle (SSPI) pouvant accueillir trois patients au maximum, d'un étage employé aux consultations pré et postopératoires avec les chirurgiens, de trois boxes consacrés aux patients en ambulatoire et de quatre chambres simples ainsi qu'une double dédiées à ceux dont les opérations chirurgicales sont plus lourdes et nécessitent une surveillance et des soins médicaux durant la première nuit suivant l'intervention. L'équipe avec laquelle j'ai pu travailler était constituée de chirurgiens, de médecins anesthésistes-réanimateurs, d'infirmiers anesthésistes et de blocs opératoires, d'aides opératoires, d'infirmiers et d'aides soignantes. Nous étudierons dans un premier temps le recueil de données de Mme A., je relaterai ensuite ma situation. Nous terminerons par son analyse.
La situation La situation que j'expose ici traite de la douleur postopératoire, de son évaluation et de l'administration d'antalgiques selon les protocoles élaborés par l'établissement en question, en fonction de la patiente, dans le cas présent souffrant de troubles dépressifs . J'ai choisi de relater cette expérience car la gestion de la douleur de cette patiente a vraiment été laborieuse, pour elle comme pour le personnel soignant, du fait des traitements qu'elle prenait déjà et de son addiction à la drogue.
Recueil de données
Mme A. est âgée de 31 ans, elle vit à Paris avec son compagnon. Très coquette, elle fait attention à son apparence, c'est pourquoi elle vient pour une pose d'implants mammaires qu'elle convoite depuis longtemps, très complexée par sa poitrine. Cette patiente souffre d'une dépression diagnostiquée en mars 2013 et est suivie par un psychiatre