Apologie socrate
On l’accuse d’être dangereux.
D’une part parce qu’il se mêle de « ce qu’il se passe dans le ciel et sous la terre avec une curiosité criminelle», c'est-à-dire qu’il s’occupe de choses dont il ne devrait pas se soucier. Pire encore, il ne reconnaîtrait pas la religion d’Etat (et leur préfère des « extravagances démoniaques ») mais il se promènerait dans les airs et aurait d’autres activités de ce genre dont il demanderait salaire pour l’enseignement. De ce fait, il corromprait la jeunesse
De plus, on lui reproche sa sagesse, la grande de toutes et confirmée par la Pythie de Delphes – et donc par les dieux eux-mêmes. Il serait plus sage que les tous artistes, les poètes et les politiques de la ville car il reconnaît que sa sagesse n’est rien. Et ça en dérange plus d’un car Socrate s’attache à le leur démontrer.
Socrate dit qu’à la place de la peine de mort, il devrait être nourri au Prytanée.
Etre nourri au Prytanée est à l’époque un honneur réservé à quelques champions olympiques, un privilège. Même s’il est bien conscient qu’on peut le trouver arrogant à cause de ça, il propose cette « peine » car il dit que lui apprenait aux hommes à être profondément heureux, et pas seulement en surface comme les athlètes qui ont cette faveur. Il veut en plus insister sur le fait qu’il n’a jamais commis volontairement d’injustice et que donc, il a la conscience tranquille. Il considère qu’il ne devrait pas recevoir de punition.
Selon Socrate, la mort peut être deux choses ; la destruction d’une conscience ou un simple passage de l’âme vers un autre lieu.
Dans le premier cas, il dit que cette destruction de conscience est la privation de tout sentiment. La mort serait comme un long sommeil dépourvu de songes. Cela serait alors comme un avantage de mourir car ce sont ces nuits-là qui sont les plus douces. De plus, la durée toute entière n’en paraîtrait alors pas plus qu’une nuit.
Dans le second