Antécédents communs au matérialisme et au scepticisme
Âge : le scepticisme à l’égard de la publicité augmente avec l’âge (Boush et al, 1994) alors que le matérialisme diminue avec l’âge (Belk 1985, Richins et Dawson 1992, Richins 1994)
A travers les différents documents que nous avons étudiés, nous avons constaté que le matérialisme est perçu comme une valeur.
Ainsi, Evrard et boff (1998) suggèrent que les valeurs matérialistes influencent positivement l’attitude à l’égard de la publicité en général.
La famille :
Kasser, Ryan, Zax et Sameroff (1995) ont montré que les valeurs des parents et de l’environnement familial influencent le degré de matérialisme des enfants. La structure de la famille influence également le degré de matérialisme. En effet, Rindfleish, Burroughs et Denton (1997) ont trouvé que les enfants issus de familles mono-parentales sont plus matérialistes que ceux dont les parents ne sont pas séparés. Les enfants dont les parents sont séparés substituent les relations parents-enfants par une surconsommation et donc par des relations avec les objets.
Par ailleurs, Moschis et Chirchill (1978) ont démontré que les habitudes et les expériences en matière de consommation et d’achat, que les parents transmettent aux enfants, influencent leur degré de matérialisme. De même, Chang et Arkin (2002) ont montré que l’éducation des parents influence le degré de matérialisme de l’individu.
Le malheur :
La publicité aurait pour effet que les enfants deviennent matérialistes et malheureux.
En effet, elle les rend plus matérialiste, une thèse est avancée selon laquelle des personnes matérialistes se sentent malheureuses et déçues quand elles constatent que les produits ne leur donnent pas le sentiment de bonheur attendu.
Il y a souvent des contrastes entre les histoires que les vendeurs ou la publicité racontent, qui se rapporte à un monde fait de plaisir et de bonheur, et la réalité du produit.