AntiManuel de l'economie
En accordant des crédits, les banques mettent en circulation de la monnaie, et de ce fait elles peuvent se trouver confronter à des fuites : la monnaie créditée sur le comptes des clients peut être pour partie :
transformée en billets or les banques ne peuvent pas émettre de billets, convertie en devises que les banques ne peuvent pas émettre, versée au Trésor public dont le compte est géré par la Banque de France transférée à d’autres banques sans que chaque banque soit assurée que les dettes mutuelles s’annuleront, il faudra alors procéder à une opération de compensation sera réalisée par des écritures sur les comptes des banques à la Banque centrale [2]. Dans tous ces cas de figure les banques, pour régler ces opérations, doivent détenir de la monnaie Banque centrale sous forme de billets ou d’avoirs sur leur compte courant à la Banque centrale.
Ce besoin de monnaie Banque centrale, qui naît de la création de monnaie, crée une limite naturelle du simple fait qu’il existe plusieurs formes de monnaie et que le réseau d’une banque commerciale n’est pas universel, il s’inscrit dans un système hiérarchisé.
Les limites à la création monétaire d’origine bancaire
En supposant que la demande de monnaie par les agents non financiers existe, si les banques ne peuvent pas créer autant de monnaie scripturale qu’elles le souhaitent, c’est parce que leur circuit est ouvert.
Il faut distinguer deux expressions