Analyse d'exposition de l'exposition
[1: « Combien de temps faut-il pour qu’une voix atteigne l’autre? » | MBAM]
Le titre de l’exposition, qui est tiré d’un vers de la poète Carolyn Forché, représente beaucoup d’aspects importants pour le musée. En 1991, dans le cadre d’une exposition monographique permanente sur l’artiste montréalaise Betty Goodwin, cette phrase a été inscrite en acier inoxydable sur le plancher du MBAM. 30 ans plus tard, « Combien de temps faut-il pour qu’une voix atteigne l’autre » percute encore autant à l’heure actuelle, puisqu’encore un trop grand nombre de voix sont simplement ignorées. L’intention curatoriale est de nous, les spectateurs et clients du musée, inviter …afficher plus de contenu…
On peut également apercevoir des vêtements faits par Ying Gao et Nick Cave. L’œuvre de Ying signifie, en quelques sortes, la communication d’un organisme à un autre. Dans ce cas-ci, c’est davantage la voix humaine qui se dirige vers la peau, ce qui expliquerait les vêtements interactifs recouverts de milliers d’épingles de couture créés par la designer et enseignante à l’École Supérieure de Mode de l’UQAM. La suite de l’exposition porte sur la lutte contre les injustices, puisque cela passe par le langage. Les artistes présentés proposent des discours contre l’oppression et la violence. De plus, la résistance est possible lorsqu’on redonne la parole à des voix que la société a tentée d’effacer. Pour finir l’exposition, une pièce est consacrée à l’œuvre de Janet