Analyse d'un poème dadaïste
Introduction
Le poème qui est soumis à l'analyse est un texte écrit par Tristan Tzara. Ce texte est paru en 1923 et trouve place dans le recueil « De nos oiseaux ».
Analyse
a. Analyse au niveau de la forme
Il y a semble t 'il un retour plus ou moins prononcé aux règles de versifications. En effet, le nombres de vers paraissant dans les strophes sont assez réguliers, certaines en possèdent 3,d'autres 4 voir 5 dans le cas du refrain.
Les rimes sont pauvres et plates ou embrassées selon les strophes. Elles sont plus nombreuses que dans un poème dadaïste traditionnel, dans ceux d'Apollinaire par exemple. Il y a donc un retour, certes léger mais perceptible à la poésie classique.
Les quatrains se composent d'heptasyllabe, les tercets quant à eux contiennent 3 syllabes. Encore une fois, nous pouvons apercevoir un retour aux règles de versification.
Ce n'est pas par hasard ou par envie que Tzara à renoué avec ces règles, mais c'est par contrainte, en effet, il s'agit ici d'un poème destiné à être chanté, il s'agit donc d'une chanson. Ce retour aux règles se traduit par la nécessité du rythme dans celle-ci. En effet, ce sont les syllabes et les rimes qui traduisent ce rythme.
Comme il est dit plus haut, ce poème possède un refrain, nécessaire dans le cadre d'une chanson.
Le poème est séparé en différentes parties, aux nombres de 3 plus précisément.
b. Analyse au niveau de l'énonciation et du contenu
Tzara dénonce ici, la société de consommation et la propagande.
Lorsque on lit la chanson on a l'impression d'être bassiné par une publicité, mangez ceci, mangez cela. Il dit également que celles ci provoquent un lavage de cerveau . On nous incites à acheter.
Le refrain répétitif insiste sur le fait que cette publicité est disponible partout et est publiée à tout moment.
L'invraisemblance de ses propos renforce l'ironie et le mépris envers celle-ci. Par exemple « buvez du