Analyse uniqlo
Présentation de l’entreprise :
UNIQLO est une entreprise japonaise de conception, de confection et de distribution de vêtements. Elle détient la première place en ventes et en profits des magasins d'habillement du Japon.
C'est une filiale de la société Fast Retailing (également propriétaire des marques Comptoirs des cotonniers, Princesse Tam Tam…).
Elle se caractérise par une politique de prix très bas et par une abondante collection de teeshirts. Elle possède près de 750 boutiques dans le monde dont deux en France.
Après avoir ouvert son premier magasin en France à La Défense le 15 décembre 2007, elle a ouvert le 1er octobre 2009 un magasin de 2 150 m² dans le 9e à Paris. En 2009, UNIQLO disposait déjà de deux autres magasins géants à Londres et New-York[3]. UNIQLO souhaite ouvrir d'ici 2019 4 000 magasins dans le monde, dont 3 000 hors du Japon, afin de rivaliser avec Gap, Zara et H&M.
Ce flagship n'est pas la première incursion d'Uniqlo dans l'Hexagone. En 2007, un petit magasin avait ouvert dans le centre commercial des Quatre-Temps, à La Défense. «C'était une sorte d'étude de marché, souligne Jérémie Rozan, fondateur de l'agence de création artistique Surface to air, chargée du lancement du flagship. Ensuite, deux boutiques éphémères (dans le Marais et chez Colette) ont marqué l'arrivée progressive d'Uniqlo dans le centre de Paris.»
Mais attention : pour bien se distinguer de ses concurrents occidentaux, Uniqlo se veut la vitrine de la culture japonaise, entre pop multicolore et mangas. Branchitude ultime, pour sa première "collection" présentée à Paris, il a pour directrice artistique officieuse Jil Sander, la créatrice allemande, qui dévoilera sa collection Capsule + J pour Uniqlo.
Au passage, il récupère une stratégie qu commence à pointer dans ces enseignes semi-low cost du textile : faire appel à des 'signatures', des créateurs de renom, pour proposer des collections relativement bon marché... Et donc rendre ces