Analyse litteraire
Sciences humaines
Groupe 6610
Les personnages tourmentés dans Le silence de la mer de Vercors
Analyse littéraire présentée à
Mme Rachel Mayrand
Département de Français
Dans le cadre du cours
Écriture et littérature
Cégep de Sherbrooke
27 février 2012
Jean Bruller est né le 26 février 1902 à Paris. Il adopte le pseudonyme littéraire “Vercors” pendant la seconde guerre mondiale. En 1940 l’artiste rencontre les milieux littéraires et c’est en 1942 qu’il publie l’œuvre «Le silence de la mer». Dans la nouvelle «le silence de la mer», les personnages sont tourmentés. Ils expriment leurs émotions importunés par leur langage corporel et leur souffrance psychologique culmine dans la deuxième partie de la nouvelle.
En premier lieu, les personnages expriment beaucoup leurs émotions tourmentés par leur langage corporel. D’une part, la nièce fait preuve d’un grand désespoir : «La jeune fille lentement laissa tomber ses mains au creux de sa jupe, où elles demeurèrent penchées et inertes comme des barques échouées sur le sable, et lentement elle leva la tête, et alors, pour la première fois, - pour la première fois - elle offrit à l’officier le regard de ses yeux pales». Avec le procédé d’écriture de la comparaison, le narrateur compare les mains de la jeune fille à des barques échouées sur le sable. Ses mains reflètent bien son émotion éteinte, apathique. L’officier lui apprend qu’elle devra oublier tout ce qu’il a dit depuis ces six derniers mois. Elle est très consternée, elle se dit qu’elle avait raison de ne pas lui faire confiance et elle le traduit par son langage corporel, ses mains. D’autre part, Von Ebrennac exprime son soulagement à la fin de la nouvelle : «Von Ebrennac aussi l’entendit, et il se redressa, et son visage et tout son corps semblèrent s’assoupir comme après un bain reposant». Le procédé d’écriture dont il est question est une comparaison. L’auteur égale le corps de l’officier à la sensation qu’on a