Face à une pathologie ou un bouleversement, certaines personnes se retrouvent exclues de notre société soit par choix soit par contrainte et un des rôles d’un soignant est de minimiser l’impact au jour le jour d’une pathologie sur la vie d’une personne et de son entourage
Dans le cas ou ces personne ont fait le choix de s’exclure, le rôle du soignant devient plus difficile dans le sens ou le respect de la volonté du patient mais également son maintient dans de bonnes conditions de vie et d’hygiène sont des valeurs clé du métier d’infirmier, ce qui nous amène à poser la problématique suivante :
En quoi imposer les normes d’hygiène de notre société a des personnes qui en sont exclues représente un défit pour les soignants ?

I) Situation

Les normes d’hygiène fixée par notre société, prévoient en général de prendre entre 1 douche par jour voir 1 douche tout les 2 jours
Lors de mon stage effectué en service de soin a domicile, j’ai pu constater que certaines personnes ont fait le choix de vivre dans des conditions d’hygiène déplorable ; ces personnes vivent souvent seules et n’ont que très peu voir pas du tout de contact avec le monde extérieur, et l’équipe soignante constitue alors le seul lien qui les relie avec l’extérieur
C’est par exemple le cas de monsieur A, en surcharge pondérale, vivant seul dans un petit studio et n’ayant pas de famille proche ; l’odeur régnant dans son appartement résume a elle seule ses habitudes de vie ; monsieur A refuse régulièrement la douche et la toilette que lui propose l’équipe soignante et les rares fois ou il accepte, il n’hésite pas a remettre ses vêtements souillés par des selles remontant parfois a plusieurs jours
Monsieur A également une plaie à la jambe droite due à une chute récente a son domicile
Malgré sa pathologie et sa surcharge pondérale, monsieur A est très autonome au niveau de la préparation de ses repas et ne souhaite pas d’aide ménagère ; pour lui il est absurde de se doucher plus de 2 fois par