Analyse du spectacle "les mains sales"
6 Octobre 2011 – Théâtre Municipal de Colmar
Metteur en scène : Guy Pierre Couleau
Le Jeudi 6 Octobre 2011, nous sommes allés voir « les Mains sales » au Théâtre Municipal de Colmar à 19h. Cette pièce a été écrite par Jean Paul Sartre en 1948 et créée la même année au théâtre Antoine à Paris. A travers cette analyse vous allez connaître l’espace scénique, le jeu des acteurs, le point de vue du metteur en scène ainsi que mon opinion. 1. Espace :
Nous avons été confrontés à un cube du théâtre à l’italienne, étant donné que le Théâtre Municipal de Colmar est un théâtre à l’italienne. De plus la scène était frontale. Les décors étaient plutôt bons. La pièce s’est réalisée en 2 lieux : la chambre de Jessica et le bureau d’Hoederer. La chambre de Jessica était composée d’un lit au milieu de la scène, d’une armoire, d’un bureau, de 2 fauteuils, d’une échelle… Le bureau d’Hoederer était lui composé d’un grand bureau, d’une commode, de 2 chaises. Les décors étaient en général assez rustiques. Le choix esthétique qui a guidé la construction de l’espace scénique est le naturalisme et l’illusion du réel. Du côté du rôle de la machinerie, un diorama a été utilisé au tout début de la pièce en guise d’introduction. Les lumières étaient plutôt sombres pour relever le côté « noir » de la pièce. Elles n’étaient pas très joyeuses… Du côté de la dimension sonore, il y avait une grande importance aux bruits notamment quand quelqu’un frappait à la porte ou tirait un coup de feu.
2. Jeu :
Les acteurs étaient vêtus d’habits très anciens qui sont en parfait accord avec l’époque de la pièce. Ils portaient presque tous un long manteau leur arrivant jusqu’aux genoux. Pour les garçons : des chemises, des cravates, pour les filles : des robes, des chemisiers… Du côté des coiffures, elles étaient plutôt strictes, comme les habits. Ceci, conjugué à la grande sobriété de la scène concourrait à ce que le spectateur était comme focalisé sur le jeu