Analyse du poème l'ame de la ville d'emile verhaeren
Intro : intro de la plaine jusqu’à « paysages sordides et exaltants » + Malgré que cette ville ait été traversée par un épisode sanglant de l’histoire, ici c’est une vision positive que nous livre le poète.
Plan :
I) La ville espace de l’histoire :
Le texte se présente comme une analyse linéaire : la trajectoire du tps est visible ds l’espace ; Avant de s’étirer vers l’infini, la ville est d’abord un centre où l’on plonge vers les origines (vers 1 à 18) et d’où l’on découvre l’horizon de l’avenir (vers 19 à 30). Ainsi, apparait au v.1 « l’ébauche, lente à naitre de la cité » (ébauche = Commencement de ce qui peut durer ou s’arrêter). Ce vers relate donc la naissance de la ville.
Vient ensuite l’évocation des « livres […] bibles » (v 9-10). Ces livres contiennent l’histoire de la ville et les « monuments » (v.11) en témoignent. Le poème se poursuit par l’évocation de passé sanglant et donc douloureux de la ville à travers les conflits et les luttes (V. 15 et 16). Le poème retrace alors les étapes de l’histoire de la ville et sonde ses profondeurs : « elle a mille ans la ville, La ville âpre et profonde » (v. 17 – 18)
(Transition :) En tant que visionnaire, Verhaeren s’attaque à prévoir l’avenir de la ville (découverte de l’horizon de l’avenir)
Nous percevons une force qui s’active en de « souterrains abois/ vers on ne sait quel idéal » (v. 4-5) et se déploie enfin « victorieuse » (v.24) et « géante » (v. 27)
Tout en s’érigeant, la ville accumule sur elle le poids du passé comme le montre l’exclamation qui conclue le poème « Oh les siècles et les siècles sur elle ».
II) La ville comme lieu et pôle de valeurs :
. Au vers 2 le mot « droit » renvoi à la notion de justice, valeur au fondement de toute société démocratique. Au vers 14, Verhaeren évoque « l’espoir fou », c’est l’espoir de la paix, or la justice est le ciment de la paix. Cette paix passe par la « délivrance » et le « salut » (v.7). Ce vers présente avec le vers