Analyse du horla, poeme de monpassant
Ainsi, l’état physique et mental du narrateur peuvent faire douter le lecteur de la véracité des évènements qui sont racontés. La cause première de ce doute étant que l’ensemble de l’extrait du 5 juillet est écrit à la première personne du singulier, ce qui a pour effet que le personnage principal ne sait rien d’autre que de ce qu’il voit et ressent. Il est donc impossible pour le lecteur de se faire une idée concrète de la situation, car dans chaque analyse fait par le protagoniste on retrouve des sentiments qui interfèrent dans son jugement des faits.
Dans le cas qui nous préoccupe, il nous est possible de nous questionner sur l’état second du personnage. Celui-ci étant sujet à un grand manque de sommeil, c’est ce dont Monpassant nous fait part à la 6e ligne en disant : je tombai dans un de mes sommeils épouvantables. Le mot (mes) suggérant que cette situation n’est pas inhabituel et qu’elle arrive même plutôt fréquemment. De plus, il est crucial de tenir compte du fait que le narrateur sortait à peine d’un atroce cauchemar au moment de sa vision de la carafe d’eau complètement vide et donc qu’il y a de forte chance que du a son ébranlement psychologique, sa vision ait été brouillé.
L’hésitation est aussi ressentie par le protagoniste qui lui tend à chercher une explication rationnelle pour expliquer un évènement en apparence surnaturel. De ce fait, Il tente lors de la dernière phrase du 5e paragraphe de justifier la soudaine absence d’eau par une crise de somnambulisme. ()
Le narrateur désir croire à cette explication, même si en outre l’idée ne lui plait pas, car les autres explications qui lui viennent en tête sont bien