Analyse Dom Juan
Le Grand siècle est un siècle qui émerge deux courants littéraires soit le courant baroque et le classicisme. Sous le règne de Louis XIII, dans la première partie du Grand siècle, entre 1580 et 1660, on voit émerger le courant littéraire baroque. C’est un courant qui repose sur l’instabilité. En conséquent, il est caractérisé par la fantaisie, l’asymétrie, l’imagination ainsi que sur le gout de l’excès. Cependant, vers 1630, cette tendance est remplacée par un courant littéraire très rigide, le classicisme. Le classicisme lui, s’entend en termes de règles. C’est pourquoi il repose sur la raison, la bienséance et la régularité. Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est à la fois dramaturge, acteur et metteur en scène du temps de Louis XIII et Louis XIV. Il a écrit sa pièce de théâtre majeur Don Juan en 1665, une œuvre à la fois baroque et classique. Dans cette présente analyse, il s’agira de montrer la conception libertine de l’amour chez Don Juan dans la scène 2 de l’acte I de cette présente œuvre. Pour s’y prendre, nous entamerons deux thèmes précis, la liberté et le jeu.
La vie et l’amour chez Don Juan ne sont rien de plus qu’un simple jeu. Libertin, il ne cherche que l’amusement dans tout ce qu’il y a autour de lui. Autrement dit, il doit profiter dans tous les domaines. En amour, il recherche et même désir des obstacles. Dès le début de la pièce, il prétend enlever une jeune fiancée que pour son propre désir : > (I,2) Ces paroles montrent bien à quel point il aime les défis. Son but ultime est de satisfaire son désir et ce, à tout prix, peu importe la difficulté. Toutefois, Don juan n’aime pas la possession car posséder signifie la fin du jeu et mène à l’ennui : , dit Don Juan à Sganarelle pour montrer qu’il a raison d’aimer de tous côtés. Il fait un lien direct entre la possession et la passion en amour. Cette vision de la possession et cet amour envers les obstacles suffissent pour montrer une conception libertine de l’amour chez Don