Analyse de l'habilité du portrait critique de cléantis
Cléanthis feint de « s’effacer » derrière sa maitresse qu’elle fait parler, grâce à des paroles rapportées. En effet seules les actions ou les comportements sont mentionnés dans le portrait critique de la coquette. Ainsi Cléanthis marque l’absence de jugement qui montre un habile procédé puisque l’accusation sera lancée par le spectateur.
Pour critiquer sa maitresse, Cléanthis va parodier Euphrosine, grâce à un vocabulaire destiné à ridiculiser l’affectation précieuse de la coquette : les adjectifs employés sont transformés en substantif « nous n’aurons que du négligé » ainsi que la présence de l’anaphore du nom Madame, prononcé avec une majesté fausse et ironique. Le langage de Cléanthis et donc au centre de la parodie.
Cléanthis va dresser un portrait superficiel de sa maitresse. Elle va montrer qu’Euphrosine n’a aucune spontanéité, tous ses actes sont prémédités comme l’épisode des yeux et des gants et qu’Euphrosine se donne « des tons, des gestes de la tête » ridicules et stupides. C’est donc grâce à des sous-entendus que Cléanthis va montrer l’extrême coquetterie de sa maitresse qui su à cela devient sotte.
L’exagération des propos ainsi que les hyperboles « il y a huit jours que je n’ai pas dormi », « je n’ose pas me montrer », « je fais peur » employées par Cléanthis dénonce la coquetterie de sa maitresse.
Cléanthis va dénoncer l’égoïsme excessif e de sa maitresse du à sa coquetterie, grâce aux nombreuses références aux