Analyse de situation
J’ai pu prendre en charge un nourrisson prématuré né à 28 semaines + 6 jours, qui, aujourd’hui est à 38 semaines et 3 jours pesant 2.610kg. Il est donc porteur d’une sonde d’alimentation entérale pour le gavage, dont la prescription est de 50ml pendant 1h toutes les 3h.
Lors du tour du matin, l’infirmière, à décider de terminer par cet enfant afin de pouvoir prendre plus de temps pour m’expliquer tous ces gestes techniques minutieux a effectuer. Elle commence par me montrer comment vérifier la bonne position de la sonde d’alimentation, puis comment voir s’il y avait des résidus gastriques, signe de la digestion de l’enfant. Une fois terminé, elle me dit que le lendemain ce sera à moi de le faire, et que je devrais également procéder au changement de cette sonde.
En effet, selon le Code de la santé publique relatifs aux actes professionnels et à l’exercice de la profession d’infirmier, articles: « L’administration de l’alimentation par sonde, les soins et la surveillance des patients en assistance nutritive entérale sont des actes de soins infirmiers relevant du rôle propre, ainsi que le changement de sonde d’alimentation gastrique » .
Le lendemain matin, je suis à la fois heureuse et stressée de devoir effectuer ces soins sur cet enfant si petit et fragile, je prépare donc tout le matériel nécessaire tel que l’infirmière me l’avait expliqué la veille. Une fois prête, nous allons auprès de l’enfant M. et commençons les soins. Tout en étant guidée par l’infirmière, je m’applique au mieux pour effectuer ces gestes qui étaient vraiment nouveaux pour moi. J’ai donc regardé s’il y avait des résidus gastriques dans l’estomac, puis j’ai procédé au changement de la sonde d’alimentation.
Une fois terminée, j’étais vraiment contente d’avoir réussi ces gestes, même s’ils étaient guidés par l’infirmière. Face à la nouveauté, j’ai réussi à me