Analyse de pratique
Mon stage se passe en Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) . Ce service accueille essentiellement une population âgée en suite de chirurgie ou pour une pathologie donnée nécessitant une hospitalisation.
Pour cette analyse d’activité, j’ai choisi de traiter la perfusion sous cutanée (hypodermoclyse).
La perfusion sous-cutanée est un acte qui se réalise sur prescription médicale (article 4311-7, décret 2004-802 du 29/07/2004 : L’infirmier est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d’une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d’un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin. n°1 : injections et perfusions.). Elle est utilisée dans la prévention ou le traitement de la déshydratation, dans le cas d’un mauvais capital veineux ou pour l’hydratation dans le cas de la fin de vie (chez la population âgée).
La pose d’une perfusion sous-cutanée se fait après une antisepsie de la peau en 4 temps (savon antiseptique + sérum physiologique ou eau stérile + séchage avec une compresse + antiseptique dermique).
Toutefois, lors de mon stage, j’ai noté une pratique différente. En effet, l’antisepsie se faisait uniquement avec de l’alcool modifié. J’ai interrogé les infirmières du service et elles m’ont toutes répondu qu’elles faisaient une antisepsie à l’alcool modifié.
Je me suis demandé quels sont les risques liés à l’utilisation d’alcool modifié pour l’antisepsie.
J’ai donc effectué des recherches afin de répondre à cette question. Cependant, je n’ai trouvé aucune réponse lors de mes recherches. J’ai donc émis des hypothèses.
La 1ère : Risque de pénétration de l’alcool sous la peau par effraction de la peau due au cathéter et donc de mélange de l’alcool avec le soluté injecté par la perfusion.
La 2ème : Risque de lipodystrophies (dystrophies du tissu graisseux).
Bibliographie :