Analyse de pratique insuline
ITEMS | SITUATIONS OU ACTIVITES | Lieu | Long séjour en institution gériatrique, dans la chambre de la patiente | Situation ou activités | Réalisation d’une glycémie capillaire ainsi qu’une injection d’insuline tous les jours avant le petit déjeuné et avant le repas du soir chez une patiente (Madame L) de 75 ans, diabétique de type II (diabète non insulino dépendant) mal équilibré avec son traitement actuel. La réalisation d’une glycémie capillaire s’effectue, avec un lecteur instantané de glycémie, de bandelettes compatibles au lecteur et d’un autopiqueur rétractable à usage unique et une compresse sèche, en piquant la dernière phalange d’un doigt sauf le pouce et l’index pour préserver la « pince » et en évitant la pulpe pour préserver la sensibilité du doigt. L’injection d’insuline se réalise avec stylo remplis d’insuline (ici novomix 30) et d’une aiguille à usage unique que nous adaptons au stylo et nous allons piquer la patiente au niveau de l’épaule de son choix et en changeant de site d’injection tous les jours. | Observations / Etonnements | Cette situation relève du champ professionnel du soin. Le diabète de Madame L étant mal équilibré, les hyperglycémies sont fréquentes chez cette patiente. Il est donc important de la surveiller régulièrement, ici 2 fois par jour, pour parvenir à équilibrer son traitement mais surtout à veiller que ces hyperglycémies ne soient pas trop importantes (sinon injection d’insuline d’après protocole en vigueur ou prescription médicale, ici novomix 30). La première fois que je réalisais cet examen j’ai ressenti un peu d’appréhension par peur de me tromper, de faire mal au patient et de ne pas réussir à prendre sa glycémie ou de ne pas réussir à injecter l’insuline. Mais j’ai ensuite repris confiance en moi et j’allais prendre la glycémie et faire l’injection d’insuline de ma patiente sans appréhension. J’ai été agréablement étonné qu’on me laisse