Analyse de pratique ifsi
Introduction
En médecine, l’époque de la Renaissance s’étend du XVème siècle à la fin du XVIIIème siècle. C’est la période la plus avancée dans ce domaine. On y emploie des remèdes pour la guérison des maladies. Notons toutefois, que cette médecine se préoccupe surtout de l’art de guérir, sans chercher à préciser le diagnostic : la saignée a pour but de faire sortir du corps la maladie dont on ignore la cause.
Les incantations, les suggestions font partie des outils de soins des chefs, des rois, des héros, des poètes et surtout des prêtres. La fonction de guérisseurs s’en trouve légitimée, car à cette époque ils possèdent seuls les rudiments de la science, et, les maladies sont considérées comme des »punitions divines ».
1- La position de l’ Eglise :
Au XVIème siècle, la médecine fut reconnue comme une science, car elle fit le choix de se soumettre à l’Eglise. Cette dernière ne voulait pas accréditer le fait que des Hommes eussent la capacité de sauver leur semblable, s’érigeant par ce biais à l’égal de Dieu. Il était bien sûr, beaucoup question du pouvoir que confère la domination sur le corps et l’âme qui, à cette époque n’était pas dissociés. Le médecin jusqu’au début du XVème siècle se devait de garder le célibat et, se devait de soigner les individus qui, avant de se présenter à lui, s’étaient confessés et ce, de manière régulière. De plus, un prêtre par présence veillait au respect de cette règle, le soignant ne pouvant qu’à cette condition, secourir un malade.
2- Les connaissances anatomiques :
Les premiers anatomistes eurent à surmonter de grandes difficultés. La dissection de cadavres humains exposait en effet, à de graves sanctions de la part des autorités civiles et religieuses qui l’apparentait à un meurtre ou à de la sorcellerie. Quelques médecins ont été outre l’interdiction : il y eut des vols de