Analyse de Pratique

LIEU : Résidence des Couleurs (Ephad) , devant la chambre d’un résident.
SITUATION :
Ce jour-là, je reprenais mon poste du matin dans le service après avoir eu une journée pour me rendre à deux enterrements et je venais d’apprendre à nouveau le décès d’un proche. Le moral était au plus bas mais je ne voulais pas repartir chez moi malgré que les infirmières et la cadre me l’autorisaient. Je ne voulais pas rester seule. Il y avait un étudiant infirmier en deuxième année en stage dans le même service que moi, Laurent. Je savais qu’il avait validé les glycémies/insulines mais comme je ne me sentais pas capable de réaliser les soins, je lui ai dit que j’allais venir l’accompagner pour la réalisation de ces soins. Quand je l’ai rejoint (il avait commencé quelques minutes avant), il avait déjà fait deux résidents. En sortant de la chambre de ce deuxième résident auquel il devait faire une glycémie capillaire, il note le résultat sur le cahier de suivi des diabétiques du service. J’observe ce qu’il écrit et je constate qu’il note le nombre d’unités d’insuline qu’il a injecté au résident. Je lui demande pourquoi est-ce qu’il note ceci alors que le monsieur n’a pas d’injection d’insuline le matin selon la prescription médicale. Il me répond qu’il vient de se rendre compte qu’il s’était trompé et qu’il a fait les injections du soir à ce monsieur mais aussi au précédent chez qui il fallait faire uniquement un contrôle glycémique.
OBSERVATIONS/ETONNEMENTS :
Les soins à la maison de retraite sont multiples et tout est informatisé grâce à un logiciel (PSI = Projet de vie et de Soins Informatisés) et avec lequel chaque membre du personnel travaille. Les prescriptions médicales sont également faites avec ce logiciel et chaque infirmière imprime le plan de soins une fois par jour pour le lendemain, sur lequel apparaissent les soins de la journée avec les prescriptions médicales. Donc, lorsque l’on part dans le service faire la tournée « glycémie/insuline