Analyse de la fraude
Les instruments de mesure statique de la fraude sont nombreux mais toujours approximatifs, car le mécanisme de la fraude est caché par principe. elle ne peut donc pas être vraiment mesurée.
1ère méthode : Estimation dite méthodique.
L’économie occulte (travail et revenus dissimulés) selon cette méthode doit laisser des traces sur les marchés. L’objectif est d’évaluer la distorsion entre les différents revenus nationaux évalués.
En France, le conseil des impôts (devenu aujourd’hui conseil des prélèvements obligatoires) utilisera dès 1972 cette méthode d’estimation.
Dans les autres pays, ce mode d’évaluation a été aussi pratiqué par des Etats membres de l’OCDE tels les USA, la Suède. Cette méthode est imparfaite tant il est difficile de connaître le montant de la fraude fiscale par l’examen de la différence entre les montants rappelés par le contrôle et de la connaissance d’un état des revenus et richesse en France. Mais, néanmoins, cette méthode a eu le mérite et l’avantage de mieux baliser, en vue du calcul, le profil sociologique du fraudeur fiscale.
2ème méthode : Méthode de l’échantillon représentatif des contribuables.
Cette méthode est très répandue car elle intègre l’évaluation par sondage d’une population dite représentative. Le sondage s’établit aléatoirement sur 40 000 foyers. Il peut être utilisé dans le calcul des résultats tirés de questionnaires envoyés à une popularité de personnes.
L’avantage de cette démarche a permis d’évaluer la fraude au sens juridique. Néanmoins, l’inconvénient de cette méthodologie est qu’elle demeure dépendante des distorsions des sondages ou des questionnaires.
Amplitude géographique.
La fraude fiscale concerne tous les pays du monde sans distinction et à degrés divers.
Même si certains pays n’ont pas établi un délit pénal sanctionnant cette fraude. Par contre, tous les pays en subissent le poids social et budgétaire. Pour les pays dit « développés », les principaux pays ont