Analyse concurrentiel du portefeuille d'activité
L'économie au service du Bien Commun : L'époque médiévale[modifier]
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Le fonds culturel commun[modifier]
Les penseurs économiques du Moyen Âge sont avant tout des théologiens. Joseph Schumpeter a d'abord considéré les scolastiques de la fin du xive siècle au xviie siècle comme les fondateurs les plus proches de la science économique. Raisonnant dans le cadre du droit naturel ils préfigurent l'économie moderne dans le domaine de la politique monétaire, de l'intérêt, et la théorie de la valeurdans le cadre du droit naturel22.
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Apport judéo-chrétien[modifier]
L'Ancien Testament contient de nombreux jugements et prescriptions économiques. Il ordonne l'absence de propriété perpétuelle sur la Terre et instaure une redistribution périodique. Il interdit les prêtsà intérêt, et enfin il hiérarchise selon leur honneur les activités économiques, faisant de l'agriculture la première et du commerce la dernière.
Le Nouveau Testament encourage l'homme à mettre en valeur ses talents, en faisant fructifier des placements (parabole des talents). Si l'homme travaille la terre, c'est un moyen de mettre en valeurses talents en agriculture, et de même dans tous les domaines de l'activité humaine, dans l'industrie et le commerce par exemple. Mais le Nouveau Testament prévient aussi contre les tentations matérielles liées à l'accumulation et à l'utilisation superflue des richesses. Il insiste sur une répartition équitable des biens (Lazare).
Au ive siècle se produit une séparation nette entre christianisme et judaïsme sur les questions économiques : le judaïsme commence à élaborer une codification de l'économie (voir Intérêt de l'argent et religions monothéistes), tandis que le christianisme continue d'interdire le prêt à intérêt. Situation qui aura des conséquences très importantes par la suite sur les relations entre les chrétiens et