On commence alors à avoir un peu d'espoir. On est persuadé que l'on est fait pour être avec cet individu qui a su nous faire rire, qui a su nous comprendre, nous prendre, nous accepter tel que l'on est, nous donner un peu de force et nous donner la preuve que l'on mérite de vivre un peu de bonheur dans ce monde de brutes. Malgré tout, l'espoir réside qu'un jour cette personne reviendra.
On attend, encore et encore, tout le temps que l'on est capable d'attendre, tout en sachant au fond de soi, que l'on ne le reverra plus. On attend, malgré tout. Et souvent on attend noyé dans des larmes de chagrin, de déception, d'incompréhension. Dans l'attente d'une lueur d'espoir, d'un retour, on se sent bête quelque part, on sent que l'on perd notre temps en réalité car cette personne ne semble pas être aussi affectée que nous, elle semble avoir pris un autre chemin, un chemin qui visiblement le rend plus heureux. Cette personne paraît être résignée à tourner la page.

Je ne sais pas comment t'as fait, je pensais pas pouvoir ressentir un truc pareil. Je passe mes journées à me demander avec qui tu es ce que tu fais, où tu es.
Si je pouvais je t'enverrais des messages à bout de champs. Mais je veux pas que tu en ai marre de moi. Je me donne tellement de mal pour que tu m'apprécies, j'essaie de pas te déranger, je te rends service, je suis là quand tu me le demandes. Je donne vraiment tout ce que j'ai et ça porte ses fruits. J'aimerais vraiment que tu m'aimes, que tu sois fou de moi, que tu penses à moi à longueur de journée. Mais je sais que ça sera jamais le cas, alors je continuerais à faire en sorte que tu m'apprécies le temps que je me décide à