Alessandro baricco, ho^¨ère iliade
André Bonnard
Dissertation Littéraire
Lecture de Barrico, Homère, Iliade
Achille, fils de Pélée roi de Pythie et de Thétis nymphe marine. D’un côté un homme, certes puissant mais mortel et de l’autre une déesse immortelle, vivant dans le royaume des Dieux. Oui mais Achille, tient-il plus de sa mère ou de son père ? D’après André Bonnard Achille, bien que surhumain à la bataille grâce à sa nymphe de mère qui le plongea dans le Styx, est du coté des mortels. Il prêtant que les sentiments excessifs du « mi-Dieu » ne lui donne rien de divin. Amour ou haine peu importe, Achille « ne domine rien, il subit tout ». Ses rapports entretenus avec les quatre personnages importants à ses yeux sont pour le moins inattendu ! Ils perturbent incessamment son âme. La passion d’Achille est prête à éclater à tout moment, il ne lui manque un rien pour déclencher en lui la fureur, la haine ou la tristesse. Des sentiments bien éloignés du guerrier immensément fort ou encore « du demi-Dieu » qu’il devrait être ! Aucune sérénité, aucune prise de conscience dans ses actes quand il est touché en plein cœur par l’un de ces quatre personnages.
Agamemnon, Briséis, Patrocle et Hector ne le rendent pas impassible. Face à eux, il ne reste pas de marbre, c’est même tout le contraire. C’est cela que je vais essayer de démontrer en avançant certains passages du livre, montrant bien l’incapacité d’Achille a surmonter ses vagues de sentiments.
Tout d’abord commençons par le début, Agamemnon. Agamemnon est le roi des rois. Tous lui doivent respect et fidélité. Tous se plient à ses règles, même