Tout d’abord, ce texte a été écrit par Platon. Dans celui-ci, il met en scène Socrate et Hippias qui discute d’une question. Pour présenter brièvement le contexte, quelqu’un a demandé à Socrate comment définir la beauté. Ne sachant pas quoi répondre, il alla se référer à son ami Hippias. Par contre, il voit bien que Hippias change d’idée à chaque définition et qu’il ne le sait pas plus que lui. Dans cette analyse, nous allons parler des insatisfactions des définitions proposées par Hippias, nous allons chercher sur quel type de jugement se base Socrate pour rejeter la définition de son ami Hippias et nous allons repérer deux caractéristiques typiques à la démarche intellectuelle de Socrate.
Dans la deuxième définition de Hippias, il propose à Socrate celle-ci « … le beau est quelque chose qui ne paraîtra laid en aucun temps, en aucun lieu, à aucun homme. » Cette définition est insatisfaisante car Hippias fait juste répéter le contraire de ses paroles. Par exemple, c’est comme dire que quelqu’un est grand parce qu’il n’est pas petit. C’est pour cela que Socrate se moque de Hippias en lui disant que l’homme aurait le droit de le frapper avec un bâton et qu’il ne sera pas puni par la justice. Dans première définition de la beauté de Hippias (celle de « l’or »), Socrate n’approuve pas encore celle-ci. Comme première erreur, Hippias dit que « quand l’or s’y est ajouté, un objet qui paraissait laid auparavant, paraît beau, parce qu’il est orné d’or. » ce qui est faux. Si un sculpteur crée quelque chose de laid et lui ajoute de l’or, il ne sera pas plus beau car l’objet est déjà laid. Quelque chose est jolie ou belle si elle convient à la situation ou a une occasion. Comme deuxième erreur, Hippias dénigre l’homme en disant qu’il ne connait rien à la beauté car il n’a pas d’éducation. Si tu n’as pas d’éducation, cela ne veut pas dire que tu ne sais pas la définition de la beauté ou tu ne peux te poser des questions existentielles.
Pour conclure, nous retenons que Socrate