Aladin dans le jardin magique, Illustration de Max Liebert (1912) Aladin ou la Lampe merveilleuse1 (titre complet : Histoire d’Aladdin, ou la Lampe merveilleuse) est un conte arabo-perse. Souvent associé au recueil des Mille et Une Nuits, Aladin et la Lampe merveilleuse ne fait cependant pas partie des manuscrits originaux, contrairement à une idée largement répandue2. Il s'agit en réalité d'un ajout tardif, comme pour les histoires de Sinbad le marin et d'Ali Baba et les Quarante voleurs. Cette nouvelle mouture élargie des Mille et Une Nuits sera largement diffusée au XVIIIe siècle notamment avec la version d'Antoine Galland. Le nom d'Aladin - orthographié à l'origine Aladdin, comme c'est encore le cas dans les pays anglo-saxons - signifie littéralement « élévation de la religion » de l’arabe : علاء الدين, ʻAlāʼ ad-Dīn /ʕalaːʔ adˈdiːn/: de علاء /ʕalaːʔ/ (« élevé », « sublime ») et de الدين /adˈdiːn/ (« religion », « croyance »)3. En persan, il se prononce encore aujourd'hui Ala e din.
Sommaire [masquer] 1 Résumé 2 Interprétations 3 Adaptations 4 Notes et références 5 Voir aussi
Résumé[modifier] Un jeune homme, pauvre et sans ressources, Aladin (ou Zakaria), est pris comme disciple par un maître qui dispose de pouvoirs magiques. Au terme d'un long voyage, ce maître Enchanteur se faisant passer pour le frère de son père Qasim décédé lui demande d'aller chercher une lampe, en lui confiant pour cela un objet magique mineur (un anneau renfermant un génie). Mais Aladin préfère conserver la lampe pour lui-même : le maître l'abandonne alors dans les ténèbres de la grotte où gisait la lampe, et part. Mais la lampe est hantée par un plus grand génie... Dans sa variante populaire, Aladin parvient à maîtriser les pouvoirs de la lampe et devient ainsi riche et puissant ainsi que d'obtenir la main de la fille du roi, Badroulboudour. Mais son méchant maître tente alors de récupérer la lampe, notamment en exploitant l'ignorance de