Affaire Gr Gory Ecjs
16 octobre 1984. Le corps du petit Grégory Villemin, 4 ans, est découvert pieds et mains liés dans la rivière la Vologne, à 6 km du domicile familial de Lépanges-sur-Volognes, dans les Vosges. Quelques heures plus tôt, son oncle a reçu l'appel téléphonique d'un "corbeau" revendiquant l'assassinat. Le lendemain, les parents de l'enfant reçoivent une lettre anonyme "Ton fils est mort. Je me suis vengé."
27 ans plus tard le mystérieux corbeau et l'assassin n’ont toujours pas été identifié.
En 27 ans se sont succédé six juges d'instruction, deux inculpés, un meurtre et le calvaire d'une mère salie par une presse machiavélique. Aucun nom ni aucun visage n'ont confondu l'auteur des lettres et appels ayant persécuté la famille Villemin pendant plus de quatre ans. L'ADN retrouvé sur les cordelettes nouées autour des pieds et mains de l'enfant restera tout aussi muet que celui détecté au dos du timbre estampillant les courriers menaçants du corbeau. 27 ans après l'assassinat de Grégory, on ne sait pas si l'enfant a été ligoté avant ou après sa mort, s'il a été noyé ou plongé dans le coma à la suite d'une piqûre d'insuline ou s'il a été endormi par des produits anesthésiques. L'endroit où il a été immergé reste incertain. C'est le juge Simon qui explorera cette piste des années plus tard, des années trop tard...
Égarements judiciaires
L'absence de sérénité de la justice occupe sans doute la première place sur le podium des égarements judiciaires. Les déclarations à la presse du juge Lambert et des directeurs d'enquête ont nourri les pires rumeurs autour du mystérieux corbeau.
Réouverture du dossier
À la demande des parents de l'enfant, le 9 juillet 2008, le procureur général de la cour d'appel de Dijon a annoncé qu'il requerrait la réouverture de l'instruction judiciaire concernant l'assassinat du garçonnet pour procéder à nouveau à des tests sur l'ADN, jugé inexploitable en 2000, et qui aurait pu