Afaire callas
L'affaire Calas est une affaire judiciaire qui se déroula au milieu du XVIIIe siècle à Toulouse, et qui a été rendue célèbre par l'intervention de Voltaire.
Jean Calas fut exécuté selon le supplice[->0] de la roue sur la place Saint-Georges de Toulouse[->1] le 10 mars 1761 pour la découverte de son fils aîné, Marc-Antoine, qui est retrouvé pendu dans sa maison, à la poignée d'une porte. Le corps est découvert à 22 heures après le souper qui réunissait le père et la mère Calas, les deux fils Marc-Antoine et Pierre et un invité Mr. Gaubert. La famille Calas avait prétendu avoir retrouvé son fils assassiné alors que celui-ci s’était pendu, cela afin d’éviter l’humiliation réservée au corps des suicidés à cette époque .De ce fait Jean Calas est accusé d’avoir tué son fils parce que celui-ci voulait se convertir au catholicisme et est soumis a la torture ,au supplice de la roue. Il subit la question, une longue séance de torture, mais n'avoue rien. Il clame son innocence puis l'étranglement est infligé à ce dernier après le verdict du procès par le parlement de Toulouse sans que le jugement ne soit motivé et fut brûlé deux heures plus tard.
Découvrant la vérité, Voltaire[->2] a alors œuvré pour la réhabilitation[->3] de Calas , il forme par la suite un groupe de pression avec ses amis et utilise son ironie corrosive pour que justice soit faite. Afin d'obtenir la révision du procès, Voltaire publie, en 1763, l'ouvrage Traité sur la tolérance à l'occasion de la mort de Jean Calas tandis que la famille obtient un entretien à Versailles auprès de Louis XV.
L'officier municipal de Toulouse, qui avait largement contribué à monter les fausses accusations contre Calas, est destitué. En 1765[->4], Voltaire réussit à faire réviser le procès et à obtenir un arrêt qui déclare Calas innocent et réhabilite sa mémoire.
« La malheureuse famille Calas. »
Gravure de Jean-Baptiste Delafosse[->5] d'après Carmontelle (1765).