30 décembre 2010

Monsieur Georges CALIXTE

Mon cher Collègue,

Je n’ai pas compris votre analyse parue dans le quotidien partisan du 29 décembre. Ou plutôt, je n’ai pas compris que vous puissiez partager l’opinion facile qui tend à se couvrir la face en claironnant que la population guadeloupéenne n’est pas encore prête sur une véritable évolution institutionnelle qui en fait et en droit n’a rien à voir avec une réforme administrative de collectivités territoriales.

Et puis, si cela est vrai pourquoi la population strictement guadeloupéenne ne serait-elle pas encore prête ?

De quoi serait-elle en attente ?

Ne pensez-vous pas plutôt que ce sont tous ces hommes ou femmes politiques véreux qui par leurs contorsions de MICHAUX-CHEVRY à JALTON en passant par le GUSR, par leur conservatisme téléguidé de BLAISE Aldo à LUREL, par leur culture politique aussi nulle qu’insignifiante de CARABIN à MATHIASIN, entretiennent cyniquement par leur incompétence la population guadeloupéenne dans un scepticisme et dans un flou bien légitime. Ce sont eux qui ne sont pas prêts et qu’il faut éliminer de la scène politique de notre pays devenue par leur seul fait comme étant la plus bête du monde.

C’est ce que personnellement j’avais cru comprendre dans les Etats Généraux de l’Outre-mer qui ont clairement mis en lumière le décalage entre le despotisme de GILLOT qui en deux périodes de grossesse (18 mois) n’a même pas pu accoucher même d’un fœtus de projet de société (expression qui du reste n’a aucun sens) et la volonté du peuple guadeloupéen d’aller de l’avant. C’est à croire qu’avec plus de 18 mois de grossesse, ils vont nous produire un monstre sacré !!

Perdre 18 mois pour aboutir à un congrès dont l’objet initial ne visait nullement à « débattre » du nombre de conseillers territoriaux inscrits dans une loi imposée, quoi qu’en ai dit Monsieur LUREL, par PARIS, perdre 18 mois pour aboutir à ça, quoi de plus misérable et