Actionnariat salarie
I/ Les origines de l’actionnariat des salariés
L’idée d’associer les salariés au capital de l’entreprise n’est pas nouvelle. En effet, déjà au 19ème siècle, des expériences ont été tentées par des employeurs sensibles aux questions sociales. De plus, au 20ème siècle, la France met en place un ensemble de régimes permettant aux salariés d’acquérir une part de capital de leur entreprise. Malgré diverses expériences, les premiers textes édictés dans les années 1970.
Vers 1986, les privatisations vont jouer un rôle moteur. En effet, dans de grandes sociétés comme Air France ou France télécoms, trois quarts des salariés sont devenus actionnaires de leur entreprise. A cette époque, de nombreuses sociétés privées vont mener des politiques d’actionnariat dynamiques.
L’actionnariat salarié prendra tout son sens vers 1995 au moment où certaines entreprises recherchent de nouveaux supports de politiques sociales et de motivation du personnel. On peut donc dire qu’à partir de là, le développement de l’actionnariat est indéniable.
La loi du 30 décembre 2006, « pour le développement de la participation et de l'actionnariat salarié » a instauré divers dispositifs et formules d'association des salariés au capital de leur entreprise ce qui relance l’intérêt pour l’actionnariat salarié
II/ Les finalités et les implications de l’actionnariat des salariés
L’actionnariat est un bien pour le salarié comme pour l’entreprise, car il favorise la paix sociale et permet à l’entreprise d’avoir un pôle d’actionnaires stables. Le salarié bénéficie, par ce biais, d’un revenu supplémentaire sans pour autant nuire à la compétitivité de l’entreprise.
Certaines entreprises à l’instar de Rhodia, Axa, Bouygues, Eiffage, Altadis… perçoivent l’actionnariat salarié comme un atout primordial de leur gestion. Les statistiques dévoilent notamment que l’association des salariés au capital de leur entreprise peut même accroître les performances de